tu veux défaire l’empire
affronter les lunes
alors
révoque tes cratères, tes nuits, tes ressacs
attrape
rattrape-toi
offre tes souffles
à tes cortèges de frissons
traque
l’inexprimable volonté
et ses milles fenêtres
perce
l’éternel fugitif
dans ses parois ravalées
déborde tes instincts
file
la vieille chance
tu finiras ivre d’espoir
et plus jamais
tu ne maudiras les poussières