Frisson

Sentinelles et précipices
Quand les celtes noirs s’organisent
Colonnes de bras levés sur l’avenue

Au rythme du chaos ils chantent
Leurs stridences monotones
Leurs médisances molotov

Petite armée de haine
Qui s’empare de la cité et étrangle le silence
Avec la clameur des longs couteaux des cercueils crispés
Battant les refrains des 30 torturées

Leur langues fouettent le fiel
Leur tambour guettent la guerre
Leur bâve jubile le génocide

Depuis le balcon
Un frisson parcourt la pièce