Lassés des libertés alourdies
Des continents épuisés
Nous érigeons
Des forteresses aux couteaux noirs
Pour accueillir
L’abîme à nos portes
Nous sommes le monde qui s’épuise
Vidé de ses sources
Asséché par ses servitudes
Voilà l’ère pernicieuse
Gardienne des ravages
Chacun pour soi
Sous l’horizon fissuré
Le pacte fraternel
Qui relie les hommes
Sous la même peau
Se mue en
Discordes carnassières
Qui se lèvera
Pour crier
que nos destins sont liés ?