Je baille et m’étire
C’est un poème au réveil
Lever de soleil
Le réveil est lourd
Mais passé ce stade, il ouvre
Un monde de possibles
Le café se chauffe
La matinée se découvre
Il faut se lancer
Poème-matin
Un peu comme la radio
Mais beaucoup plus doux
La radio-matin
Les petits bruits du café
Le jour est lancé
Le flou matinal
Tel la brume en avançant
Révèle un trésor
Et chaque matin
Sois sincère et sémillant
Face au nouveau jour
Clarté du matin
Les toits de Paris s’éveillent
Caressant le ciel
Le même horizon
Me scrute chaque matin
Avec ses grands yeux
Café et tartines
Lueur grise dans la pièce
Samedi matin
J’écris un poème
Les pieds au chaud sous la couette
Grasse matinée